Le Parisien

« Joyeuses fêtes » ou « Joyeux Noël » ? Elon Musk s’en prend à Air France pour le choix de sa formule

Nouvelle polémique pour le milliardaire américain. Dans un message publié mercredi 24 décembre sur X, le patron de Starlink Elon Musk a reproché à la compagnie Air France son usage de la formule générique « joyeuses fêtes ».

« Le destin aime l’ironie », a-t-il écrit, commentant une publication qui comparait la sobre publication d’Air France avec celle de la compagnie Emirates qui souhaitait un « joyeux Noël » à ses clients, avec un avion transformé pour l’occasion en traîneau du Père Noël.

Auprès du Figaro, Air France explique que « les communications s’attachent à célébrer les fêtes de fin d’année dans leur globalité ». « Aussi, la formule générique joyeuses fêtes est privilégiée. Le jour de Noël, nos personnels au sol et à bord souhaitent un joyeux Noël aux clients », ajoute la firme française.

30 % de la flotte d’Air France équipé par Starlink

Cette sortie sarcastique d’Elon Musk intervient alors même qu’Air France travaille en partenariat avec Starlink pour mettre en place le réseau wi-fi à bord de ses appareils. En début de semaine, l’entreprise s’était d’ailleurs félicitée d’avoir équipé 30 % de sa flotte aérienne. « Très bon la France », avait salué l’homme d’affaires américain.

Depuis la campagne présidentielle de 2024 aux États-Unis, Elon Musk multiplie les prises de position politiques, menant une bataille contre ce qu’il qualifie d’« idéologie woke ».

Au-delà d’Elon Musk, le débat autour de l’utilisation de l’expression « joyeuses fêtes » revient régulièrement ces dernières années en France, bien que cet usage ne soit pas nouveau.

Maraudes, hébergements d’urgence… Pourquoi de nombreux départements déclenchent le « Plan grand froid » ce jeudi

La France s’est réveillée dans la fraîcheur hivernale ce jeudi, jour de Noël. Les températures moyennes de la journée, pour l’Hexagone, se situent entre 2 °C et 3 °C. Une vague de froid, certes, mais qui reste bien loin de précédents Noël.

Le « Plan grand froid » a tout de même été activé dans de nombreux départements, dont voici une liste non exhaustive : le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges, l’Aube, la Meuse, la Haute-Marne, la Somme, le Nord, le Pas-de-Calais, l’Aisne, l’Orne, le Calvados, la Manche, la Seine-Maritime, la Mayenne, les Côtes-d’Armor, le Finistère et l’Ille-et-Vilaine.

Pourquoi ce plan est-il activé ? Le froid constitue un danger pour la santé de tous, mais il est particulièrement dangereux pour les personnes fragiles comme les personnes âgées, les nourrissons ou les personnes souffrant de certaines maladies, mais surtout pour les personnes sans domicile. Ces dernières sont particulièrement exposées à des engelures superficielles, des gelures, voire une hypothermie.

Quelles conséquences ?

Ce dispositif favorise l’ouverture de places d’hébergement d’urgence supplémentaires pour les personnes vivant dans la rue lorsque les températures sont trop basses. Ces places se situent dans des bâtiments non prévus pour l’habitation, comme les écoles, les gymnases ou autres salles municipales, mais aussi dans des hôtels.

Le dispositif, qui peut être déclenché par les préfectures entre le 1er novembre et le 31 mars, permet également aux préfets d’augmenter les moyens humains et financiers dédiés aux maraudes ou au 115, le numéro d’urgence pour les personnes sans-abri. Depuis l’hiver 2008, il n’est plus déclenché au niveau national mais à l’échelon départemental, par les préfectures.

Il existe trois niveaux à ce dispositif. Le premier est le niveau « temps froid », qui peut être déclenché les températures sont positives le jour mais qu’elles descendent entre 0 et -5 °C la nuit. Le second, le niveau « grand froid », peut être décrété en cas de températures négatives le jour et entre -5 et -10 °C la nuit. Enfin, le dernier correspond à un épisode de « froid extrême », caractérisé par des températures négatives le jour et descendant sous les -10 °C la nuit.

Vigilance jaune

Le « grand froid » n’est donc pas qu’un simple terme utilisé lorsque les températures sont basses. Il s’agit d’un « épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique », précise Météo France, qui participe au « Plan grand froid » depuis 2022. On en parle lorsque l’épisode dure « au moins deux jours » et que « les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée. »

Ce jeudi, Météo France a par ailleurs émis une alerte jaune pour grand froid concernant seize départements : le Finistère, les Côtes-d’Armor, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, l’Orne, la Manche, le Calvados, l’Eure, l’Eure-et-Loir, la Seine-Maritime, l’Oise, la Somme, l’Aisne, le Pas-de-Calais et le Nord.

VIDÉO. « J’aurais pu y laisser la vie » : les dangers méconnus des piercings du cartilage

C’était le rêve d’Éloïse. À ses 18 ans, la jeune femme se rend chez un perceur pour se faire percer « l’hélix » - le bord externe de l’oreille -. Morgane, elle, avait voulu faire l’inverse, ce qu’on appelle l’« anti-hélix » - piercing que l’on pose sur le pli intérieur de l’oreille. Deux piercings différents, réalisés par deux professionnels différents… Aux conséquences similaires.

Car, après quelques semaines, Morgane et Éloïse voient des douleurs apparaître. Elles consultent un médecin, prennent des antibiotiques… Mais rien ne fonctionne. La douleur devient insupportable. Morgane « ne dort plus la nuit » et explique : « Je me couchais dans ma baignoire avec de l’eau sur mon oreille parce que c’était la seule chose qui me soulageait ».

« Une bactérie que l’on retrouve aussi sur les cadavres »

Les deux jeunes femmes finiront par se rendre aux urgences et seront, par la suite, opérées sous anesthésie générale. Morgane, elle, explique que l’on a retrouvé une bactérie similaire à celle que l’on peut retrouver « sur des cadavres », après que des analyses bactériologiques ont été réalisées. Pour Éloïse, il s’agirait d’une bactérie que peuvent contenir des eaux usées.

Cependant, beaucoup d’éléments peuvent déclencher de telles infections : qu’il s’agisse du perceur, de l’hygiène, du matériel qu’il utilise, autant que de la personne qui a été percée, notamment si elle ne respecte pas correctement les soins nécessaires, normalement indiqués par le perceur.

« Mon équipe est déjà sur les rotules » : quand la grippe gâche les fêtes et menace l’hôpital

Inquiet ? « Vigilant, très vigilant », répond le Pr Frédéric Adnet, chef du Samu de Paris. L’hôpital est entré dans une période à risques, celle d’une épidémie de grippe qui continue de galoper pendant les vacances scolaires. « On a de plus en plus d’appels et de passages aux urgences pour grippe, qui agit comme une faucheuse chaque année », commente le médecin, les yeux rivés sur les courbes.

Le virus circule de plus en plus et le pic épidémique est attendu d’ici à la fin de la semaine prochaine, d’après les dernières modélisations de l’Institut Pasteur, mises en ligne chaque mercredi. Ses auteurs redoutent « un fort impact à l’hôpital durant la période des congés de fin d’année ». Soit au moment où de nombreux médecins et soignants, comme nombre de salariés, profitent de quelques jours de repos bien mérités. « Mon équipe est déjà sur les rotules avant les fêtes », décrit le Pr François Vincent, chef du service de pneumologie du CHU de Limoges.

« Donner espoir » : après la mort de son père, un footballeur met en vente deux maillots pour la recherche contre la maladie de Charcot

Noël est une période festive, de retrouvailles en famille, mais c’est aussi un moment pour penser aux autres et réaliser de belles actions. C’est le sens de l’initiative proposée par Enzo Leopold.

Sur son compte Instagram, le joueur de football allemand a publié, ce jeudi matin, un message touchant dans lequel il annonce mettre en vente deux maillots portés en match pour une cause qui lui « tient particulièrement à cœur ».

Celle de la recherche contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Charcot. « Une maladie rare du système nerveux, incurable à ce jour » qui a emporté son père « il y a environ cinq ans et demi » confie-t-il.

Les maillots en vente sont ceux des matchs contre Bochum et l’autre du match contre le FC Nuremberg. Les enchères s’achèveront le 31 décembre.

Le milieu de terrain du club de Hanovre en 2e division allemande annonce qu’il doublera le montant des « deux offres les plus élevées » et versera les sommes récoltées au service dédié à la recherche sur cette maladie à l’hôpital de la Charité de Berlin.

« Je serais ravi que nous soutenions ensemble la recherche sur la SLA de la Charité à Berlin par nos dons, écrit le jeune homme qui a lancé cette belle initiative depuis deux ans. Chaque don aide à développer de nouvelles options de traitement et à donner de l’espoir aux personnes concernées. »

« Il garde un bon coup de ciseaux » : à 91 ans, Roger, le doyen des coiffeurs, ne compte pas raccrocher

À un âge où beaucoup de Français profitent de leur retraite depuis des décennies, ces irréductibles sont toujours en activité. Leur point commun ? Avoir plus de 80 ans et être artisans ou commerçants. Par nécessité parfois, par passion toujours.

Pousser la porte du salon de coiffure de Roger Amilhastre à Saint-Girons, c’est pénétrer dans une capsule temporelle. Avec un peu d’imagination et en vous asseyant sur le fauteuil blanc en sky rouge élimé, le voyage dans le temps vous propulse illico dans les années 1950. La sous-préfecture de l’Ariège est alors une florissante cité industrielle, forte de 13 000 habitants. De prospères papeteries bordent la rivière du Salat. Avec la mine de tungstène du Salau, elles charrient leur flot de mineurs aux bacchantes sculptées vers le salon de coiffure Achille, rue Villefranche. À l’intérieur, le jeune Roger est en apprentissage auprès de son père qui a ouvert en 1932.

Colère des agriculteurs : une quinzaine de barrages maintenus dans le Sud-Ouest malgré Noël

Pas de trêve de Noël pour les agriculteurs. Après une dizaine de jours de mobilisation contre la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), le ministère de l’Intérieur recensait encore 15 blocages mercredi soir, principalement dans le Sud-Ouest, mobilisant 140 personnes.

Ce jeudi matin, la gendarmerie a recensé les mêmes points de blocage que la veille, concernant notamment les autoroutes A63 au sud de Bordeaux, A64 sur plusieurs points entre Toulouse et Bayonne, A65 à Thèze (Pyrénées-Atlantiques) et A75 en Lozère et en Aveyron.

Sur le barrage de Carbonne, au sud de Toulouse, les « Ultras de l’A64 » ont aussi organisé mercredi soir une messe à laquelle ont assisté au moins 300 personnes, sous un chapiteau décoré de boules et guirlandes, en présence d’un prêtre et de quelques moutons, selon des images de La Dépêche. Ils ont également offert aux participants des huîtres ou des dindes et un sanglier cuit à la broche.

« On va se relayer dans la journée »

« C’est la première fois que je passe Noël sous un pont, mais ce n’est pas si mal (…) J’ai un petit pincement au cœur, car je devais aller voir ma fille. Mais j’ai préféré rester ici pour soutenir », témoigne Monique, 80 ans, l’une des habitantes venue à la messe, au micro de BMFTV.

Ce dimanche matin, Laurent Abadie, éleveur en Haute-Garonne, lui aussi sur le blocage de Carbonne, revient lui aussi sur ce réveillon « loin de sa famille », au. « On a passé une super soirée hier soir. Beaucoup de monde est venu nous soutenir. On a fait la messe de Noël, ça a été un succès. Aujourd’hui c’est plus compliqué car beaucoup de gens sont en famille mais on va se relayer dans la journée et on va continuer », explique l’éleveur.

Sur le barrage de l’A63 à Cestas au sud de Bordeaux, quelques dizaines de manifestants se sont retrouvées pour un réveillon « façon auberge espagnole » sous le pont de l’échangeur d’autoroute, entre barnums, planchas, réchauds à gaz et crèche illuminée, avec un marché de producteurs et messe également.

Une parade de tracteurs prévue à Pau

Du côté du blocage de l’A64 dans les Pyrénées-Atlantiques, la Coordination rurale du département prévoit pour sa part une parade de tracteurs dans Pau ce soir.

Ce mardi encore, en Haute-Garonne, 72 vaches ont été abattues après la détection d’un nouveau cas de DNC, dans le village pyrénéen de Juzet-d’Izaut, portant le bilan national à 115 foyers depuis juin. Le dernier cas majeur de DNC remontait au 15 décembre, dans le département voisin de l’Aude.

Depuis le début de l’épidémie en Savoie cet été, l’État tente de contenir la propagation du virus en se basant sur « trois piliers » : l’abattage systématique d’un troupeau dès la détection d’un cas, la vaccination et la restriction de mouvements.

Une gestion fortement contestée par une partie des agriculteurs, notamment de la Coordination rurale (deuxième syndicat de la profession) et de la Confédération paysanne (troisième), qui rejettent cette stratégie d’abattage des troupeaux entiers au moindre cas détecté.

Nouvelle rencontre en janvier

La semaine dernière, Sébastien Lecornu a tenté d’apaiser les tensions en envoyant aux syndicats agricoles un courrier, de près de cinq pages, où il réexplique la stratégie sanitaire mise en place pour lutter contre la dermatose. Il y annonçait également l’augmentation d’un fonds d’urgence de 10 à 11 millions d’euros, destinés aux petites exploitations les plus en difficulté. Plus de sept millions d’euros d’acomptes ont été versés aux éleveurs dont les vaches ont été abattues depuis juin.

« Les annonces, globalement, sont assez faibles. Ce ne sont que des promesses (…) Il est indispensable que l’État se mette à réfléchir » sur le protocole d’abattage, avait réagi le secrétaire général de la Coordination rurale, François Walraet.

« Les réponses attendues, notamment sur les indemnisations des animaux bloqués, la sécurisation économique des exploitations ou encore le soutien aux céréaliers, ne sont pas au rendez-vous. Le compte n’y est pas » dans le courrier du Premier ministre, avait pour sa part réagi la FNSEA, qui soutient la stratégie sanitaire actuelle.

Les syndicats ont alors donné rendez-vous au Premier ministre en janvier et menacent de mobilisations encore plus importantes.

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